3ème
article écrit par Anaïs que je partage avec vous ici…
En
le lisant avant de le mettre en ligne… Je dois l’avouer : J’ai été
bluffée.
Pour
ceux qui n’auraient pas encore découvert les 2 premiers articles d’Anaïs
partagés (ici et ici), je re-précise qu’Anaïs est en 1ére année communication à
l’IUT de Tourcoing…
Je lui ai demandé de m’écrire un article sur la créativité et du haut de ses 18
ans, elle en a déjà plus compris que beaucoup de mes clients et autres
connaissances de la génération X, voir même Y… (Anaïs est de la génération Z, car née après 1995…)
Elle
nous montre ici, en quelques mots, que pour tous ces jeunes qui s’apprêtent à
prendre les rennes du monde de demain, la « Communication–Collaboration–Création »
est presque une capacité innée… Cela rassure !
Et
pendant ce temps-là de grands conférenciers reconnus et autres consultants (qui
ont mis des années à comprendre la nécessité de propager ces concepts - sans
pour autant se les appliquer…) se remplissent les poches en osant faire croire
qu’ils ont tout compris… Alors que la seule vraie capacité que l’on pourrait
leur accorder est éventuellement celle d’avoir su « observer »…
Merci
Anaïs pour cette analyse pleine de fraîcheur et de bon sens !
Anne-Lucie m'a
mise au défi d'expliquer « Pourquoi a-t-on intérêt à stimuler,
reconnaître et valoriser la créativité de ses collaborateurs ? ». En
dépit de mon expérience limitée, j'ai relevé le challenge en me renseignant à
partir de quelques articles et en me creusant un peu les méninges.
De
nos jours, la créativité est essentielle, dans un monde toujours plus
compétitif. D'ailleurs, plusieurs entreprises l'ont bien comprise, Google en premier. Qui n'a jamais entendu parler de leurs massages gratuits et des
20% du temps libérés pour travailler sur un projet personnel ?... Même
si l’on se doute que tout n'est pas si idyllique que cela le paraît.
Aujourd'hui,
les articles sur les nouvelles méthodes de management sont fréquents et reflètent
l'intensive recherche du « neuf » chez les multinationales. Mais pas
obligé d'être un grand groupe pour stimuler la créativité de ses
collaborateurs...
C'est
souvent l'élément (la créativité) qui fait la différence sur le
marché. C'est généralement ce que le client recherche, en nous demandant
de lui sortir quelque chose de différent que lui ne pourra pas produire.
«
Être créatif, cela peut être intuitif, mais ça se travaille aussi »
C'est ce que l'idée que l'émission PUZZLE essaye de transmettre.
Dans
cette vidéo intitulée « La créativité, ce fantasme ? », les
professionnels déclarent que le côté créatif dépend de l'éducation et que donc
nous ne sommes pas égaux devant la créativité. Il est difficile de la
générer, car nous avons des qualités et des talents différents, mais nous
pouvons développer notre potentiel en reconsidérant nos idées admises et en
stimulant notre imaginaire. Les idées sont là, il faut juste
réorganiser notre regard pour les révéler. Mais avant tout, pour être
créatif, il faut d'abord prendre conscience de notre potentiel créatif.
Je
dirais même plus : prendre conscience de notre potentiel créatif et
de celui des autres !
Et
pour cela, il faut savoir reconnaître lorsque l'un de nos collaborateurs a une
bonne idée qui sert à notre but commun, mais surtout, le lui dire. Rien de
mieux que de recevoir un compliment d'un de ses collègues. Ça donne un
sens à notre travail et c'est un premier pas vers la bonne ambiance,
stimulateur de créativité.
C'est
vrai, on est plus créatif dans un environnement où l'on est à l'aise, dans
l'humour et la bonne humeur : travailler doit être un
plaisir. Sans oublier bien évidemment l'un des ingrédients les plus
importants de la productivité : le repos. S'accorder un break
une fois de temps en temps ne peut pas faire de mal, non ?
Lorsque
l'on a une nouvelle demande à satisfaire, une nouvelle idée à trouver… pourquoi
ne pas se tourner vers les autres ? L'objectif est collectif et,
c'est bien connu : plusieurs cerveaux valent mieux
qu'un ! Le partage des acquis et expériences de chacun peut être très
enrichissant, et même donner de nouvelles idées à quelques uns.
On
peut utiliser la technique du Brainstorming pour mettre toutes nos idées en
commun et en faire émerger des neuves. Et si on ne maîtrise pas la
technique ou qu'elle est mal adaptée à la situation, il existe plusieurs autres
méthodes pour mettre les idées à plat.
Selon François Bernard Malo, le second ingrédient d'une bonne stimulation de
créativité, après l'environnement favorable. (Voir son article
« Comment stimuler la créativité de ses employés ? » ICI
Et
puis, il est souvent utile d'apporter un regard extérieur aux idées que l'on
crée et considérer que les propositions que vous faites peuvent devenir utile à
votre collaborateur.
Il
faut utiliser les talents de chacun,
comme l'explique Kare Anderson dans sa conférence
« Be an opportunity maker ».
Elle y parle de
« Faiseurs d'opportunités » : ce sont les personnes qui
cherchent le meilleur talent de chacun pour le bien commun et
accomplir ce qui est impossible de faire seul. Elle affirme
« Chacun d'entre vous est meilleur que n'importe qui d'autre à quelque
chose ».
Stimuler
la créativité, c'est aussi encourager la prise de risque. En
effet, la prudence et la sécurité ne sont pas très favorables à
l'innovation.
Ce processus permettra sûrement (s'il est réussi) à attirer de
nouveaux demandeurs. Ce sera l'occasion de complimenter vos collaborateurs
sur leur travail pour améliorer leur confiance en soi. C'est, à mon humble
avis, ce qui freine la créativité : croire en ses
capacités. C'est ce que la prise de risque peut améliorer si elle réussit.
Sinon ? Et bien, en cas d'échec, il faut encourager tout le monde à se
remettre en selle et à tirer des enseignements de cette défaite pour
mieux réussir plus tard.
Chacun
doit participer pour stimuler, valoriser et reconnaître la créativité d'un
autre, pour les simples et bonnes raisons que cela permet être compétitif,
d'instaurer une bonne entente, de donner un sens à notre travail et, peut-être,
d'attirer de nouveaux clients...
Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing
Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing
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