J’ai la chance d’avoir en ce moment
à mes côtés une stagiaire "kinenveu" à fond ! Elle a beau avoir
seulement 18 ans, je suis impressionnée par sa (déjà) très grande autonomie… Je
lui ai lancé plusieurs défis à relever durant ces quelques semaines à mes côtés, dont celui de se jeter à l’eau et d’écrire des articles en lien avec la
Communication et la Créativité.
Et aujourd’hui voici le
premier !!!
Un thème qu’elle a choisi toute
seule au vue de la célébration du moment :
celle des femmes !!
Je laisse donc la plume à Anaïs qui partage avec nous son regard de 18 ans sur #lajournéedelaFemme
La journée internationale de la
femme fut créée il y a bien des années. Événement sexiste pour
certains (à noter que la journée mondiale de l'homme est le 19 novembre,
mais que l'on en entend bien moins parler), c'est l'occasion de consacrer un
article entier à la gente féminine.
Commençons par un peu
d'humour : le mois dernier, Renault a sorti une nouvelle
campagne pour la Twingo. Citadine, petite et visiblement pour
les femmes, cette nouvelle campagne #lavéritésurlesfilles a illuminée ma
journée !
Avec 3 spots, des personnages
récurrents (joué par les humoristes Bérengère Krief et
Nora Hamzawi ) sont mis en scène et arborent ensuite un pull en
rapport avec la scène comme "Je crois au prince charmant et aux licornes" ou "Je ne suis pas chiante, je suis cérébrale".
Regardez plutôt...
Avec le hachtag #lavéritésurlesfilles, on se doute que les communiquants comptent sur l’emballement des réseaux sociaux qui joue évidement un rôle important dans la réussite d’une campagne de communication. Pourtant, beaucoup ont reproché à cette campagne d'être misogyne. Personnellement, je trouve que c'est un moyen de traiter des situations du quotidien avec humour sans pour autant traiter les femmes de manière inappropriée.
Un peu plus sérieusement. On
constate que des efforts sont faits en matière de parité, notamment en
politique.
(les candidats aux prochaines élections départementales doivent se présenter en
binôme homme/femme)
Mais globalement les inégalités ont dû mal à se réduire…
Je tenais à partager avec vous un TED Talk de Megan Kamerick. Dans "Women should represent women in media" elle y parle des inégalités très présentes dans le domaine
médiatique et des effets que cela provoque.
Elle est journaliste et déplore le
manque de regards féminins dans son activité, et conforte ses arguments à l'aide de chiffres aberrants. Elle nous montre que dans un monde où compte la recherche de l'info "vraie", les femmes sont "surplomber" par les hommes (même lorsqu'il s'agit de parler de violence
sexiste). La conférencière soutient aussi que le regard du journaliste
pour retranscrire la réalité est directement influencé par son sexe : les
articles des femmes remettent plus facilement en cause les stéréotypes.
Les femmes
se sous-estiment bien plus que les hommes, elles
ont besoin de mentors comme l'explique Megan Kamerick. Si
les hommes laissaient un peu plus de place aux femmes et les femmes
n'hésitaient pas à se faire entendre, alors peut-être que l'on s’approcherait
un peu plus de l'égalité. Pour regarder la vidéo cliquez ICI
Pourquoi une poule ? C'est
une référence à une scène qui s'est passée dans l'hémicycle le 8 octobre 2013
pendant le débat sur la réforme des retraites.
Lors du discours de la députée EELV (Véronique Massonneau), un député UMP a imité le caquètement d'une poule pour l'humilier et la déranger.
Lors du discours de la députée EELV (Véronique Massonneau), un député UMP a imité le caquètement d'une poule pour l'humilier et la déranger.
Véronique Massonneau s'est interrompue à deux reprises « Oh ça suffit là, qui est-ce qui fait ça ? Arrêtez quoi, je ne suis pas une poule ! ».
En reprenant cet événement, Marie-Claire déclare «Parce que nous souhaitons, à Marie Claire, qu’il (le sexisme) n’ait plus de prise dans l’espace public, nous avons décidé de nous engager, en choisissant la poule comme emblème de notre campagne. Et parce que nous sommes convaincues que la majorité des hommes partage notre indignation face à ces comportements d’un autre âge ».
Ainsi, Thomas Dutronc (chanteur), Jean Vincent Placé (politique) ou encore Christophe Michalak (cuisinier) - et bien d'autres encore – ont posé avec une poule pour rendre le regard sexiste ringard.
Une belle initiative pour symboliser la solidarité de certains hommes envers les femmes.
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