lundi 23 mars 2015

Créativité, Potentiel et Reconnaissance… Les clés de la réussite ?

3ème article écrit par Anaïs que je partage avec vous ici…

En le lisant avant de le mettre en ligne… Je dois l’avouer : J’ai été bluffée.

Pour ceux qui n’auraient pas encore découvert les 2 premiers articles d’Anaïs partagés (ici et ici), je re-précise qu’Anaïs est en 1ére année communication à l’IUT de Tourcoing… 

Je lui ai demandé de m’écrire un article sur la créativité et du haut de ses 18 ans, elle en a déjà plus compris que beaucoup de mes clients et autres connaissances de la génération X, voir même Y… (Anaïs est de la génération Z, car née après 1995…) 

Elle nous montre ici, en quelques mots, que pour tous ces jeunes qui s’apprêtent à prendre les rennes du monde de demain, la « Communication–Collaboration–Création » est presque une capacité innée… Cela rassure !

Et pendant ce temps-là de grands conférenciers reconnus et autres consultants (qui ont mis des années à comprendre la nécessité de propager ces concepts - sans pour autant se les appliquer…) se remplissent les poches en osant faire croire qu’ils ont tout compris… Alors que la seule vraie capacité que l’on pourrait leur accorder est éventuellement celle d’avoir su « observer »…

Merci Anaïs pour cette analyse pleine de fraîcheur et de bon sens !


Anne-Lucie m'a mise au défi d'expliquer « Pourquoi a-t-on intérêt à stimuler, reconnaître et valoriser la créativité de ses collaborateurs ? ». En dépit de mon expérience limitée, j'ai relevé le challenge en me renseignant à partir de quelques articles et en me creusant un peu les méninges.



De nos jours, la créativité est essentielle, dans un monde toujours plus compétitif. D'ailleurs, plusieurs entreprises l'ont bien comprise, Google en premier. Qui n'a jamais entendu parler de leurs massages gratuits et des 20% du temps libérés pour travailler sur un projet personnel ?... Même si l’on se doute que tout n'est pas si idyllique que cela le paraît.

Aujourd'hui, les articles sur les nouvelles méthodes de management sont fréquents et reflètent l'intensive recherche du « neuf » chez les multinationales. Mais pas obligé d'être un grand groupe pour stimuler la créativité de ses collaborateurs...

C'est souvent l'élément (la créativité) qui fait la différence sur le marché. C'est généralement ce que le client recherche, en nous demandant de lui sortir quelque chose de différent que lui ne pourra pas produire.
« Être créatif, cela peut être intuitif, mais ça se travaille aussi »
C'est ce que l'idée que l'émission PUZZLE essaye de transmettre. 

Dans cette vidéo intitulée « La créativité, ce fantasme ? », les professionnels déclarent que le côté créatif dépend de l'éducation et que donc nous ne sommes pas égaux devant la créativité. Il est difficile de la générer, car nous avons des qualités et des talents différents, mais nous pouvons développer notre potentiel en reconsidérant nos idées admises et en stimulant notre imaginaire. Les idées sont là, il faut juste réorganiser notre regard pour les révéler. Mais avant tout, pour être créatif, il faut d'abord prendre conscience de notre potentiel créatif.


Je dirais même plus : prendre conscience de notre potentiel créatif et de celui des autres !

Et pour cela, il faut savoir reconnaître lorsque l'un de nos collaborateurs a une bonne idée qui sert à notre but commun, mais surtout, le lui dire. Rien de mieux que de recevoir un compliment d'un de ses collègues. Ça donne un sens à notre travail et c'est un premier pas vers la bonne ambiance, stimulateur de créativité.
C'est vrai, on est plus créatif dans un environnement où l'on est à l'aise, dans l'humour et la bonne humeur : travailler doit être un plaisir. Sans oublier bien évidemment l'un des ingrédients les plus importants de la productivité : le repos. S'accorder un break une fois de temps en temps ne peut pas faire de mal, non ?

Lorsque l'on a une nouvelle demande à satisfaire, une nouvelle idée à trouver… pourquoi ne pas se tourner vers les autres ? L'objectif est collectif et, c'est bien connu : plusieurs cerveaux valent mieux qu'un ! Le partage des acquis et expériences de chacun peut être très enrichissant, et même donner de nouvelles idées à quelques uns.

On peut utiliser la technique du Brainstorming pour mettre toutes nos idées en commun et en faire émerger des neuves. Et si on ne maîtrise pas la technique ou qu'elle est mal adaptée à la situation, il existe plusieurs autres méthodes pour mettre les idées à plat. 

Selon François Bernard Malo, le second ingrédient d'une bonne stimulation de créativité, après l'environnement favorable. (Voir son article « Comment stimuler la créativité de ses employés ? » ICI 

Et puis, il est souvent utile d'apporter un regard extérieur aux idées que l'on crée et considérer que les propositions que vous faites peuvent devenir utile à votre collaborateur.
Il faut utiliser les talents de chacun, comme l'explique Kare Anderson dans sa conférence « Be an opportunity maker ».
Elle y parle de « Faiseurs d'opportunités » : ce sont les personnes qui cherchent le meilleur talent de chacun pour le bien commun et accomplir ce qui est impossible de faire seul. Elle affirme « Chacun d'entre vous est meilleur que n'importe qui d'autre à quelque chose ». 

Stimuler la créativité, c'est aussi encourager la prise de risque. En effet, la prudence et la sécurité ne sont pas très favorables à l'innovation.
Ce processus permettra sûrement (s'il est réussi) à attirer de nouveaux demandeurs. Ce sera l'occasion de complimenter vos collaborateurs sur leur travail pour améliorer leur confiance en soi. C'est, à mon humble avis, ce qui freine la créativité : croire en ses capacités. C'est ce que la prise de risque peut améliorer si elle réussit. Sinon ? Et bien, en cas d'échec, il faut encourager tout le monde à se remettre en selle et à tirer des enseignements de cette défaite pour mieux réussir plus tard.


Chacun doit participer pour stimuler, valoriser et reconnaître la créativité d'un autre, pour les simples et bonnes raisons que cela permet être compétitif, d'instaurer une bonne entente, de donner un sens à notre travail et, peut-être, d'attirer de nouveaux clients...








Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing

dimanche 15 mars 2015

Le Buzz selon Anaïs (étudiante en communication)

2ème exercice de rédaction que j'ai proposé à Anaïs en stage avec moi durant 4 semaines...
Après son article sur "La journée de la Femme", pour celui-ci, elle avait pour thème imposé : Le Buzz

La place du buzz dans nos vies d'aujourd'hui
Si je devais définir le buzz, ma définition serait : une information, un élément ou un événement qui, en peu de temps, devient populaire au sein d’une communauté. Le buzz peut devenir une nouvelle tendance, un média vu des milliers de fois ou tout simplement, une news perçue d'un bon ou d'un mauvais œil.

D'ailleurs, qu'est-ce qui différencie un bon ou mauvais buzz ? Pourquoi les internautes s'intéressent à un « élément » en particulier ? Il est certain qu'un clip parodié sur toute la planète est perçu différemment ce la vidéo montrant un chat jeté sur un mur... Le good ou bad buzz se fait en fonction des réactions du public. Il peut provoquer le rire, le débat ou bien nous inciter à faire une action, ou encore à changer notre comportement.
Une foule qui dénonce le « fait » n'est souvent pas un bon buzz.
Mais un mauvais buzz, peut-il bien servir la communication ?
Il est clair que le bad buzz ne donne pas une très bonne image de celui qui en est à l'origine, mais il peut tout de même bénéficier de la notoriété dont il fait l'objet, peut-être pour se racheter une conduite. Toutefois, si le buzz est conséquent, alors l'image du "buzzé" sera entachée tant que les gens se souviendront de ce fait.
Mais un bad buzz pour certains peut être bénéfique pour d'autres : c'est un moyen pour certaines organisations de faire passer un message, de servir à leur communication, en utilisant une référence à un élément auquel le public s'est intéressé - et le principe est le même pour le bon buzz.

Pour l'exemple du bad buzz qui devient bénéfique, je citerai cette chanson des enfoirés « Toute la vie » qui, suite à  la polémique qui a pris une ampleur bien trop indécente, a propulsé la chanson à la 18éme place du classement des ventes de single (rappelons qu'ils font cela pour financer une association caritative et qu'ils sont les seuls à le faire). 

Le phénomène du buzz né grâce des médias et souvent du flux d'infos sur internet, des réseaux sociaux.
Celui qui l'a bien compris, c'est Youtube. Depuis quelques années, le site profite de ce concept et n'hésite pas à rappeler à aux internautes qu'il est souvent à l'origine des news (et donc des buzz) : chaque fin d'année, la plate-forme publie une vidéo regroupant les buzz de l'année écoulée. Ce système marche plutôt bien étant donné qu'à ce jour, la vidéo 2014 a été vue près plus de 87 millions de fois. 
Certes, c'est sûrement un moyen pour le site de faire plus de vue, mais c'est aussi un moyen de se remémorer toutes les tendances dont on a été « victime » (lorsque je dis ça, je pense surtout au « Ice Bucket Challenge », seau d'eau glacé que l'on s'est balancé sur la tête et dont on aimerait bien oublier la vidéo partagée ^^)

Néanmoins, le harlem-shake, l'application dubmash et le « Call me Maybe » sont-il vraiment définitivement tombé aux oubliettes ?

Visiblement, le buzz est, par définition, éphémère. Il faut donc monter dans le train en marche pour être dans la « tendance ». On peut aussi se dire que certains buzz sont passés à travers les mailles du filet et se sont encrés dans nos vies, si bien que l'on ne se rend plus vraiment compte qu'ils n’en faisaient pas partie il n'y a encore pas si longtemps. Difficile de trouver des exemples tellement il y en a peu. Le buzz s’oublie…

Cependant le « Non mais allô quoi ! » de Nabilla qui a - on se demande vraiment comment – retourner la langue française et que l'on sort lorsque l'on veut faire rire un de ses amis ou encore pour taguer sur les réseaux sociaux où le #Nonmaisallôquoi une situation invraisemblable, est encore souvent utilisé…

Même si né suite à une tragédie, aujourd’hui porteur d’espoir, on peut aussi considérer le « Je suis Charlie » comme un buzz qui restera dans l’histoire étant donné qu'il fut très utilisé sur les réseaux sociaux (#JesuisCharlie fut tweeté plus de 5 millions de fois dans le monde entier). Cette expression reste encore aujourd'hui le symbole de la lutte pour la liberté d'expression et de l'espoir pour la lutte anti-terroriste.

Le buzz est utilisé aussi d'un point de vue marketing. Pour reprendre l'exemple de Charlie Hebdo, plusieurs personnes ont voulu déposer la marque pour se faire des bénéfices (révélant le niveau d’éthique (très bas) de certains individus selon moi).

Le phénomène du Buzz est aussi devenu une technique de communication pour atteindre les internautes juste pour faire parler du produit (comme la fois où Carambar a déclaré remplacer ses blagues à deux balles - mais attachantes – par des contenus éducatifs).

Alors le buzz est-il semblable à un sandwich Subway, déclinable en plusieurs versions : permanent ou éphémère ? Plus ou Moins populaire ? Bon ou Bad Buzz ?

Quel jugement doit-on porter sur le principe du buzz ?
Personnellement, je pense qu'il est essentiel de prendre du recul par rapport à tout ça, tout en s'intéressant à la réaction des gens. Il est parfois aussi captivant de prendre part à cela et de ne pas rester de glace.
En tant que communicant, il nous faut être à l'affût de l'actualité, quelle qu'elle soit…








Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing

lundi 9 mars 2015

Petit clin d’œil ovipare post « Journée de la Femme »

Anaïs dans son article sur la #journéedelaFemme partageait avec nous ses impressions sur la campagne de Marie Claire «Plus jamais la poule » avec des célébrités qui ont posé avec une poule blanche pour notifier qu’ils étaient contre le comportement de certains hommes « sexistes » (notamment un député qui avait imité le caquètement de la poule à l’assemblée durant le discours d’une femme)…
Et, en découvrant « O, le cahier des tendances de l’Obs »… Que vois-je en couverture : la styliste Jenna Lyons avec un coq noir dans les bras… Coïncidence ? Surement, parce que les journalistes nous expliquent que c’est elle qui a demandé à ce que des coqs soient livrés dans ses locaux pour faire une photo « pas ennuyeuse », et puis parce qu’elle adore les coqs et qu’elle trouve qu’on a un super emblème national…

... Mais oui ! C’est vrai !  Le Cocorico français ! L’homme est un coq, la femme une poule… Normal donc que sans même réfléchir des hommes caquètent dés qu’une femme s’exprime…

L’Obs nous confie donc que le style Jenna Lyons débarque en France… Et l’on découvre cette photo où elle pose avec un coq dans les bras, habillée de façon assez masculine et néanmoins sexy…

Bref, en mettant bout à bout ces infos, ces images… je me suis fait la réflexion que les « clichés » étaient bien ancrés dans nos inconscients collectifs et qu’ils s’exprimaient bien souvent malgré nous… Enfin c’est mon humble avis !

Nous sommes le 9 mars, ce n’est plus la #journéedelaFemme, vous pouvez reprendre une vie normale ou décider d’agir pour changer et faire évoluer les choses !

dimanche 8 mars 2015

La journée internationale des droits de la Femme vue par Anne Lucie (45 ans)

J’ai publié ce matin l’article d’Anaïs qui nous proposait son regard tout frais de 18 ans et néanmoins pertinent sur #lajournéedelaFemme et forcément ça a déclenché chez moi comme une envie de poser mon regard, un peu moins frais mais néanmoins « aware », sur la célébration que l’on fait des femmes à l’occasion du 8 mars, ou plus précisément des messages que l'on nous fait passer à l’occasion de cette JOURNEE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME, rappelons-le !

Alors j’ai fait un peu de veille et j’ai surfé sur la toile… Voici mes trouvailles, ou celles de mes « amis » partagées sur les réseaux sociaux…

D’abord je suis « tombée » sur la campagne de Care France #sitesunhomme, où l’on propose de donner le pouvoir aux femmes « si on est un homme ». Je vois bien l’idée mais n’est-ce pas un peu « misogyne » ? Les femmes doivent-elles attendre que les hommes les « autorisent » à « prendre le pouvoir » ? Evidemment c’est la française qui s’exprime, celle qui vit dans un pays encore libre… On sait combien le sort des femmes « dépend » des hommes dans de nombreux autres pays. Mais pourquoi parle t-on de pouvoir ? Quand on sait combien ceux qui y accèdent (au pouvoir) oublient leurs valeurs et perdent la tête une fois qu’ils sont ? N’y avait-il pas d’autres références plus positives ? Et n’était-il pas suffisant de rester sur la notion d’égalité pour tous ?... Mais bon, d'accord ou pas d'accord avec les mots choisis, l'essentiel c'est de signer la pétition surtout #sitesunhomme  :-)... Blague à part, les chiffres sont fous... il est bon de les avoir en tête pour mesurer l'action à accomplir ! 

De là, mon cerveau a repensé au discours qu’avait fait la comédienne Emma Watson à l’ONU pour le lancement de la campagne He for She, où il était présenté aux hommes qu’il était de leur responsabilité (aussi) que les femmes soient bien « traitées »… En bref, si tu ne fais rien contre une inégalité, quelque part tu es coupable de la soutenir. Un discours très touchant qui n’a pas manqué de falloir à l’actrice de nombreuses insultes, comme quoi… Il y a encore du boulot… Beaucoup de boulot !


ONE lance aujourd'hui aussi une campagne et fait circuler une pétition qui sera envoyée à Angela Merkel qui présidera une réunion du G7 en juin. Signer cette pétition c'est encourager nos dirigeants à agir et à reconnaitre que la pauvreté est sexiste... "Par exemple, au Sierre Leone, une femme a 122 fois plus de risques de mourir en couches qu'une femme vivant en France. De manière générale, les femmes et les filles dans les pays les plus pauvres sont privées du droit d'exploiter pleinement leur potentiel".
Pour signer cette pétition (et comme Beyoncé interpeller la Chancelière allemande)... Facile, il faut cliquer ICI ! 

A l’occasion du 8 mars, Socialter a republié son «face à face» entre Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale, et Marie Duru-Bellat, sociologue de l'éducation, sur le sujet sensible du rôle de l’école par rapport aux inégalités professionnelles hommes/femmes. Lire l’article

Un peu de douceur et de poésie sur le thème de l’égalité possible pour tous, grâce à l’AMOUR. Une opération créée pour la Saint valentin par  l'ADL (Anti defamation league). Et même si la St valentin c'est le 15 février, cette vidéo peut aussi être visionnée à l’occasion du 8 mars, jour où l’on souhaite appuyer sur le fait que les hommes et les femmes sont égaux… 



On peut saluer le rebondissement de l’Armée du salut sur le buzz de la fameuse robe que certains voyaient dorée, blanche ou bleue et qui joue sur le fait qu’on voit bien les « bleus » des femmes battues… ce qui devrait d’ailleurs être une préoccupation plus importante que la « vraie » couleur d’une robe, non ?


Amesty Internationale profite de ce 8 mars pour lancer son « Manifeste : mon corps, mes droits » et nous propose de le signer. 7 principes pour affirmer que chacun doit pouvoir disposer de son corps et prendre soi-même les décisions concernant sa santé et sa vie personnelle. Moi, je l’ai signé, et vous ? ---> http://www.amnesty.fr/Mon-corps-mes-droits


Sur rfi.fr, on apprend qu’un rapport, sorti à 2 jours de la belle journée internationale de la Femme, dépeind de façon « accablante » combien le sexisme au travail est présent dans notre pays… pour plus de 8 femmes sur 10 !! La ministre promet d’agir…

Ce soir on TV, sur Ushuaia Tv plus précisément : Femmes pour la planète. Un documentaire d’investigation de Marie-Monique Robin qui fait découvrir des « héroïnes locales » qui, habitées par un sentiment d'urgence, ont décidé de construire ici et maintenant un « autre monde », pour que leurs enfants et petits enfants puissent continuer à vivre dignement sur la terre. Ouf ! De l’espoir ! Pour de vrai !!

Nadia Daam sur slate.fr dénonce la « récupération commerciale, médiatique, politique et imbécile d'une journée pourtant censée faire avancer la cause des femmes, du moins dans les esprits », qu’elle trouve triste à pleurer. Et c’est vrai qu’en lisant son article, il faut le dire il y a de quoi pleurer… ou rire. Aller oui ! Décidons d’en rire !!

Une petite note artistique pour terminer, avec la mise en avant sur Arte Creative d’un court métrage d’animation de Myriam Thyes qui mêle les différentes façons de représenter la femme et sa « vulve » dans le monde. De la déesse indienne à la déesse grecque ou encore asthèque, vous les verrez toutes en cliquant ICI… Belle découverte !!

La journée de la Femme vue par Anaïs (18 ans)

J’ai la chance d’avoir en ce moment à mes côtés une stagiaire "kinenveu" à fond ! Elle a beau avoir seulement 18 ans, je suis impressionnée par sa (déjà) très grande autonomie… Je lui ai lancé plusieurs défis à relever durant ces quelques semaines à mes côtés, dont celui de se jeter à l’eau et d’écrire des articles en lien avec la Communication et la Créativité.

Et aujourd’hui voici le premier !!!

Un thème qu’elle a choisi toute seule au vue de la célébration du moment :
celle des femmes !!
Je laisse donc la plume à Anaïs qui partage avec nous son regard de 18 ans sur #lajournéedelaFemme


La journée internationale de la femme fut créée il y a bien des années. Événement sexiste pour certains (à noter que la journée mondiale de l'homme est le 19 novembre, mais que l'on en entend bien moins parler), c'est l'occasion de consacrer un article entier à la gente féminine.

Commençons par un peu d'humour : le mois dernier, Renault a sorti une nouvelle campagne pour la Twingo. Citadine, petite et visiblement pour les femmes, cette nouvelle campagne #lavéritésurlesfilles a illuminée ma journée ! 
Avec 3 spots, des personnages récurrents (joué par les humoristes Bérengère Krief et Nora Hamzawi ) sont mis en scène et arborent ensuite un pull en rapport avec la scène comme "Je crois au prince charmant et aux licornes" ou "Je ne suis pas chiante, je suis cérébrale".
Regardez plutôt...


Avec le hachtag #lavéritésurlesfilles, on se doute que les communiquants comptent sur l’emballement des réseaux sociaux qui joue évidement un rôle important dans la réussite d’une campagne de communication. Pourtant, beaucoup ont reproché à cette campagne d'être misogyne. Personnellement, je trouve que c'est un moyen de traiter des situations du quotidien avec humour sans pour autant traiter les femmes de manière inappropriée. 

Un peu plus sérieusement. On constate que des efforts sont faits en matière de parité, notamment en politique.
(les candidats aux prochaines élections départementales doivent se présenter en binôme homme/femme)
Mais globalement les inégalités ont dû mal à se réduire… 
Je tenais à partager avec vous un TED Talk de Megan Kamerick. Dans "Women should represent women in media" elle y parle des inégalités très présentes dans le domaine médiatique et des effets que cela provoque. 
Elle est journaliste et déplore le manque de regards féminins dans son activité, et conforte ses arguments à l'aide de chiffres aberrants. Elle nous montre que dans un monde où compte la recherche de l'info "vraie", les femmes sont "surplomber" par les hommes (même lorsqu'il s'agit de parler de violence sexiste). La conférencière soutient aussi que le regard du journaliste pour retranscrire la réalité est directement influencé par son sexe : les articles des femmes remettent plus facilement en cause les stéréotypes. 
Les femmes se sous-estiment bien plus que les hommes, elles ont besoin de mentors comme l'explique Megan Kamerick. Si les hommes laissaient un peu plus de place aux femmes et les femmes n'hésitaient pas à se faire entendre, alors peut-être que l'on s’approcherait un peu plus de l'égalité. Pour regarder la vidéo cliquez ICI

"Plus jamais la poule", c'est la phrase qu'arborent 8 personnalités masculines pour Marie-Claire cette semaine à l'occasion de la journée de la femme.
Pourquoi une poule ? C'est une référence à une scène qui s'est passée dans l'hémicycle le 8 octobre 2013 pendant le débat sur la réforme des retraites.
Lors du discours de la députée EELV (Véronique Massonneau),  un député UMP a imité le caquètement d'une poule pour l'humilier et la déranger.
Véronique Massonneau s'est interrompue à deux reprises « Oh ça suffit là, qui est-ce qui fait ça ? Arrêtez quoi, je ne suis pas une poule ! ».
En reprenant cet événement, Marie-Claire déclare «Parce que nous souhaitons, à Marie Claire, qu’il (le sexisme) n’ait plus de prise dans l’espace public, nous avons décidé de nous engager, en choisissant la poule comme emblème de notre campagne. Et parce que nous sommes convaincues que la majorité des hommes partage notre indignation face à ces comportements d’un autre âge ».
Ainsi, Thomas Dutronc (chanteur), Jean Vincent Placé (politique) ou encore Christophe Michalak (cuisinier) - et bien d'autres encore – ont posé avec une poule pour rendre le regard sexiste ringard. 
Une belle initiative pour symboliser la solidarité de certains hommes envers les femmes.








Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing