dimanche 8 mars 2015

La journée de la Femme vue par Anaïs (18 ans)

J’ai la chance d’avoir en ce moment à mes côtés une stagiaire "kinenveu" à fond ! Elle a beau avoir seulement 18 ans, je suis impressionnée par sa (déjà) très grande autonomie… Je lui ai lancé plusieurs défis à relever durant ces quelques semaines à mes côtés, dont celui de se jeter à l’eau et d’écrire des articles en lien avec la Communication et la Créativité.

Et aujourd’hui voici le premier !!!

Un thème qu’elle a choisi toute seule au vue de la célébration du moment :
celle des femmes !!
Je laisse donc la plume à Anaïs qui partage avec nous son regard de 18 ans sur #lajournéedelaFemme


La journée internationale de la femme fut créée il y a bien des années. Événement sexiste pour certains (à noter que la journée mondiale de l'homme est le 19 novembre, mais que l'on en entend bien moins parler), c'est l'occasion de consacrer un article entier à la gente féminine.

Commençons par un peu d'humour : le mois dernier, Renault a sorti une nouvelle campagne pour la Twingo. Citadine, petite et visiblement pour les femmes, cette nouvelle campagne #lavéritésurlesfilles a illuminée ma journée ! 
Avec 3 spots, des personnages récurrents (joué par les humoristes Bérengère Krief et Nora Hamzawi ) sont mis en scène et arborent ensuite un pull en rapport avec la scène comme "Je crois au prince charmant et aux licornes" ou "Je ne suis pas chiante, je suis cérébrale".
Regardez plutôt...


Avec le hachtag #lavéritésurlesfilles, on se doute que les communiquants comptent sur l’emballement des réseaux sociaux qui joue évidement un rôle important dans la réussite d’une campagne de communication. Pourtant, beaucoup ont reproché à cette campagne d'être misogyne. Personnellement, je trouve que c'est un moyen de traiter des situations du quotidien avec humour sans pour autant traiter les femmes de manière inappropriée. 

Un peu plus sérieusement. On constate que des efforts sont faits en matière de parité, notamment en politique.
(les candidats aux prochaines élections départementales doivent se présenter en binôme homme/femme)
Mais globalement les inégalités ont dû mal à se réduire… 
Je tenais à partager avec vous un TED Talk de Megan Kamerick. Dans "Women should represent women in media" elle y parle des inégalités très présentes dans le domaine médiatique et des effets que cela provoque. 
Elle est journaliste et déplore le manque de regards féminins dans son activité, et conforte ses arguments à l'aide de chiffres aberrants. Elle nous montre que dans un monde où compte la recherche de l'info "vraie", les femmes sont "surplomber" par les hommes (même lorsqu'il s'agit de parler de violence sexiste). La conférencière soutient aussi que le regard du journaliste pour retranscrire la réalité est directement influencé par son sexe : les articles des femmes remettent plus facilement en cause les stéréotypes. 
Les femmes se sous-estiment bien plus que les hommes, elles ont besoin de mentors comme l'explique Megan Kamerick. Si les hommes laissaient un peu plus de place aux femmes et les femmes n'hésitaient pas à se faire entendre, alors peut-être que l'on s’approcherait un peu plus de l'égalité. Pour regarder la vidéo cliquez ICI

"Plus jamais la poule", c'est la phrase qu'arborent 8 personnalités masculines pour Marie-Claire cette semaine à l'occasion de la journée de la femme.
Pourquoi une poule ? C'est une référence à une scène qui s'est passée dans l'hémicycle le 8 octobre 2013 pendant le débat sur la réforme des retraites.
Lors du discours de la députée EELV (Véronique Massonneau),  un député UMP a imité le caquètement d'une poule pour l'humilier et la déranger.
Véronique Massonneau s'est interrompue à deux reprises « Oh ça suffit là, qui est-ce qui fait ça ? Arrêtez quoi, je ne suis pas une poule ! ».
En reprenant cet événement, Marie-Claire déclare «Parce que nous souhaitons, à Marie Claire, qu’il (le sexisme) n’ait plus de prise dans l’espace public, nous avons décidé de nous engager, en choisissant la poule comme emblème de notre campagne. Et parce que nous sommes convaincues que la majorité des hommes partage notre indignation face à ces comportements d’un autre âge ».
Ainsi, Thomas Dutronc (chanteur), Jean Vincent Placé (politique) ou encore Christophe Michalak (cuisinier) - et bien d'autres encore – ont posé avec une poule pour rendre le regard sexiste ringard. 
Une belle initiative pour symboliser la solidarité de certains hommes envers les femmes.








Anaïs GRUSON
Étudiante en communication à l'IUT B de Tourcoing

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